Photos de Saint Lizier en ariège (09)

Publié le par Yakaphoto

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La cathédrale de Saint Lizier
Le cloître de Saint lizier
Maison de Saint lizier
Vue panoramique à partir de Saint Lizier
La fontaine sur la place principale du village
La statue de la fontaine




La cathédrale de Saint Lizier


Saint-Lizier
Généralités historiques

* Site préhistorique.
* Important oppidum gallo-romain des Consorani, capitale de la région du Couserans sous le nom d'Austria.
* Occupée en 429 par les Wisigoths, puis en 507 par les Francs, la ville fut le siège épiscopal du Couserans dès le 5ème.
* Elle doit son nom à l'un de ses évêques, Lycérius, transformé en Lizier, qui aurait par ses prières sauvé la ville de l'invasion sarrasine.
* Elle présentait la particularité d'avoir eu deux cathédrales jusqu'au 17ème.
* Son histoire se confond avec celle de ses évêques.
* L'ancienne cathédrale et son cloître, la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède, l'ancien palais épiscopal et les remparts sont classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO, dans le cadre des chemins de Compostelle.

Vestiges préhistoriques et antiques

* Restes de l'oppidum romain, enceinte* (MH).

Architecture civile

* Ensemble de la ville* (SI).
* Restes de remparts gallo-romains flanqués de 12 tours.
* Tour de l'Horloge* 14ème.
* Ancien palais épiscopal* 1660 (IMH) sur la colline : palais 17ème, bâtiment 18ème, décor intérieur, vestiges de remparts.
* Ancien hôtel-Dieu (IMH) : pharmacie 18ème, pots en faïence et verre.
* Maison 16ème à pans de bois, place de l'Eglise.
* Ancienne maison canoniale 18ème : escalier, décor "rocaille" intérieur (MH), rue des Nobles.
* Pont romain* (IMH).
* Maison natale d'Aristide Bergès, père de la houille blanche ; usine de papier.

Architecture sacrée

* Ancienne cathédrale Saint-Lizier* 12ème/14ème (MH) : abside voûtée en cul-de-four et décorée de peintures murales* 12ème et 14ème; nef à 3 travées exhaussée au 15ème, tour octogonale 12ème/14ème; orgue 17ème; cloître roman* (MH) : 4 galeries d'arcades en plein cintre, chapiteaux historiés.
* Ancienne cathédrale Notre-Dame de la Sède 12ème/16ème (IMH) : nef unique, choeur accolé à l'enceinte romaine; boiseries 16ème et 17ème du choeur; salle capitulaire* 12ème/13ème ; base du rempart gallo-romain.
* Chapelle Notre-Dame de Marsan (IMH), bâtie sur l'emplacement d'un temple de Mars.

Musées

* Trésor de Saint-Lizier*.
* Musée Begouen de la vie quotidienne, dans l'ancien palais épiscopal.
* Exposition d'ichnologie (science des traces) : empreintes de sinosaure, de jacana, etc.

Sites

* Panorama**.
* Vallée du Salat.
* Pyrénées centrales.

Ressources et productions

* Vigne, céréales.
* Bovins, ovins, porcins.
* Pâté de foie.
* Usine de papier industriel : visite.

Vie locale

Fête patronale : avant-dernier dim. août. Pèlerinage à Notre-Dame de Marsan : lundi de Pentecôte. Festival de musique des Jeunes Grands Interprètes : sept. Office de tourisme.

Hisoires :

Les grottes proches de St-Lizier laissent supposer qu'il y eût là un habitat préhistorique. Quant à l'histoire de la cité, elle peut être divisée en 3 périodes d'inégales durées: l'époque gallo-romaine, l'évêché et le chef-lieu de canton.

La civitas gallo-romaine
A partir de 121 av. J.C, la domination romaine s'étend sur les Volques du Toulousain et sur leurs vassaux, au nombre desquels on compte les Consorani qui peuplent alors l'actuel Couserans (Couserans vient de Consorani). Celui-ci est alors rattaché au Comminges (dans le département de la Haute-Garonne), qui appartient à la grande région Aquitaine.

A la fin du III ème siècle, sous Dioclécien et Constantin, le territoire des Consorani forme, avec 8 autres cités, la province de Novempopulanie. A l'image de la Gaule, le Couserans jouit alors de la Pax Romana.

Des vestiges de cette époque ont été remployés dans les constructions médiévales. La crainte des invasions fit cerner la cité de remparts qui se developpent encore sur 750 mêtres.

Un évêché (de 350 à 1801)
Le 1er évêque du Couserans fut St Valier dont la tombe fut identifiée miraculeusement au VIe siècle. Le Saint parut intact, couché sur des feuilles de laurier. Ces feuilles et des fragments de vêtements servirent de reliques auxquelles furent attribuées de nombreux miracles.

C'est l'évêque Glycérius (VI ème siècle) qui canonisé devint St Lizier, et donna son nom à la cité. Son culte se répandit dans toute la région pour son efficacité à lutter contre la rage, les maladies mentales et le mal blanc des enfants.

Un renouveau religieux eut lieu à la fin du XI ème siècle qui se concrétisa par le début de la construction de la Cathédrale Notre-Dame de la Sède et de l'église Saint-Lizier.

Si, individuellement, il a pu y avoir des Couserannais cathares, l'ensemble de la région n'a pas été gagné par la nouvelle doctrine.

St-Lizier possédant les reliques d'un saint, vénéré au delà de la cité, fut une étape d'une route secondaire du pèlerinage à Compostelle.
Une confrérie de St Jacques y fut créée en 1533. Sous le porche de la cathédrale, une porte au linteau orné d'une coquille donnait accès à une chapelle dédiée au saint.


L'évêque Hector d'Ossun (XVI ème) eut à faire face au protestantisme, ce qu'il fit en prenant les armes. C'est lui qui est à l'origine de la construction de l'hôpital.

Les rites païens étaient encore très présents dans le diocèse, ce fut l'évêque Bernard Coignet qui décida d'entreprendre des réformes (ouverture d'un séminaire, organisation de retraites, catéchisme, processions... ). Il fit agrandir l'hôpital (Hôtel-Dieu) et édifier une somptueuse demeure: le Palais des Évêques (XVII ème).

Le pontificat qui marqua le diocèse fut celui de Joseph de St André de Marnays de Vercel qui se consacra à l'aide aux malheureux. Il fit reconstruire l'hôpital avec sa pharmacie.

C'est à la période révolutionnaire que fut supprimé l'évêché ce qui priva St-Lizier d'une partie de son activité et de son prestige. Depuis 1910, l'évêque de Pamiers a ajouté à son titre Couserans et Mirepoix.

Un chef-lieu de canton
En contrepartie de la perte de l'évêché, St-Lizier espérait devenir chef-lieu de canton avec St-Girons, les deux villes n'en faisant qu'une, disait-on alors. Déception: le Couserans fut réuni au comté de Foix pour former le département de l'Ariège et St-Girons fut choisie.

Publié dans Yakaphoto

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K
Magnifiques photos ! J'adore celles de la fontaine, maison aux volets fermés et de l'église. Tu es très doué... encore bravo.
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